lundi 27 juillet 2009

On peut toujours pleurer sur la saison qu'on a...

Bien que je ne sois pas le plus valeureux chevalier des temps modernes et que je déteste comme la peste rouler sous la pluie, il faut bien admettre que la saison est loin d'être idéale pour ce qui est de rouler à moto.

De plus, si on ne peut pas se fier aux météorologues pour prédire le beau temps, pourquoi leur faire confiance pour ce qui est de prédire de la pluie. Ça fonctionne dans les deux sens.

C'est pourquoi en fin de semaine dernière ma compagne et moi avons décidés de tenter le diable et de risquer un départ sous la pluie pour faire le tour du parc de la Mauricie.

De fait, il n'a plu que les premières minutes du départ et nous avons pu gouter à une journée qui, loin d'être parfaite, nous a quand même réservée d'agréables surprises.

Tout est question de risques et de probabilités.

Saisissons donc toutes les occasions, sautons sur nos montures et filons allègrement vers le soleil couchant.

Au plaisir de rouler avec vous,

lundi 13 juillet 2009

Petite page de mon histoire



Depuis ma plus tendre enfance, j'aime la moto. C'est passionnel et c'est plus fort que moi. Dans ma trouble adolescence, j'ai pu me faire les dents (et non pas les perdres) sur toutes sortes d'engins plus ou moins hétéroclites, des mobilettes aux mini-trails en passant par un motocross complètement scrap que mon père avait récupéré et que, contre toute attente, j'ai réussi à faire démarer et à monter, jusqu'a ce que je me fasse surprendre par mes parents.

Ma mêre, étant malheureusement extrèmement anti-motocyclettes et me connaissant assez bien pour savoir ce qu'il en était, mavait interdit d'en avoir une avant d'être majeur et rendu à cette période de ma vie, mes finances, comme ma blonde qui les monopolisait, ne m'ont pas permis de pouvoir m'en offrir une (à une exception près, une semi-route endommagée que j'avais acheté pas cher à un ami et que je n'ai jamais ni réparée, ni montée et que j'ai revendue en pièces détachées, dans une boîte). J'ai du attendre bien longtemps par la suite avant de pouvoir m'offrir, enfin, l'objet de mes convoitises.

Donc, comme plusieurs d'entre vous, je n'étais pas exactement un profane lorsque le concessionnaire chez qui j'avais trouvé la perle rare est venu me livrer ma première "vraie" moto. Pour certains, une Japonaise n'est pas une vrai moto et loin de moi l'idée de démarer une polémique à ce sujet, sachez toutefois que la première fois que j'ai ouvert les gaz à fond, je me suis senti vraiment vivre même si il ne sagissait que d'une 535cc.

Il n'a pas fallu bien longtemps à ma conjointe de l'époque, malgré sa crainte et sa fureur de n'avoir pas pu m'interdire de l'acheter, pour grimper à l'arrière et m'accompagner, bien timidement, sur les routes Québécoises (dignes de Beyrouth, inutile de le spécifier). Bien sur, plus les motos sont petites, maneuvrables et étroites, moins elles sont confortables pour la passagère et nos balades devaient se restreindrent à des petites sorties de quelques heures qui, à force d'arrèts de 15 min aux 45 min de route, pouvaient durer toute une journée. Nous n'allions pas bien loin, limitant les sorties à 150km environ.
Évidemment, comme Darwin l'avait compris avec sa théorie de l'évolution, je ne me suis pas restrein bien longtemps à cette cylindrée et, encore une fois, quelques années plus tard, sans encore la consulter, j'ai élargie la monture à 800cc avec sacoches et dossier passager, dans l'espoir sincère de pouvoir la convaincre de m'accompagner dans mes idées de voyages. Malheureusement, les choses étant ce qu'elles sont, notre union s'est dissoute et c'est avec ma compagne suivante que, par accident, j'ai été mis au courant de l'existence de Moto Route 66 à Sainte-Marie.



Comme j'étais, encore une fois, prèt à suivre les enseignements de Darwin, et ayant toujours été attiré par les Harleys et leur aura de liberté sauvage, il est évident que, comme un enfant dans un magasin de jouets, je me suis retrouvé automatiquement comme chez moi dans la boutique de Danyel. Je suis convaincu que les hasards n'existent pas et que cette Ultra Classic 1999 verte (celle dont la roue avant se retrouve sur l'image géante dans la vitrine de la boutique) n'attendait que moi. C'est sur cette monture que j'ai vraiment compris le vrai sens de la vie, du plaisir que représente la conduite et la modification d'une Harley et du style de vie qui va avec. Au guidon de cette moto, je me suis tapé bien du mileage, eu bien du plaisir et, je l'avoue, aussi quelques petits désagréments.

Je suis aujourd'hui, pour ceux qui ne me connaissent pas, le très heureux proprio d'une ultra 105eme édition, bien modifiée et personnalisée qui, je l'espère, me mênera vers de merveilleux voyages en votre compagnie.